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La Face de l’Aigle

Aigle en plein vol

Jésus-Christ La Parole Dieu Créateur

Jean 1.1-4. 9.14. 29; Jean 2.22-23

Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
Elle était au commencement avec Dieu.
Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.
En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit: Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.

 

Pendant que Jésus était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait.
Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous,
et parce qu’il n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme; car il savait lui-même ce qui était dans l’homme.

La nature Divine du Fils de Dieu

Jean a écrit son évangile sur la même base historique que les autres évangiles, mais avec un accent particulier sur la nature divine de Jésus-Christ.

L’évangéliste Jean lui-même précise quel était son but par écrit:

«Ces choses sont écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom».

Alors que les trois premiers évangiles ont brossé, dans les grandes lignes, un tableau concordant de la venue et de l’activité de Christ, depuis son baptême au Jourdain jusqu’à sa résurrection et à son ascension — d’où l’appellation de «synoptiques» utilisée pour désigner les textes en question — dans l’évangile selon Jean, l’intention du Saint Esprit est différente. De la trentaine de miracles décrits dans les synoptiques, Jean ne parle que d’un seul (la multiplication des pains pour les cinq mille, au chapitre 5), mais en revanche, l’évangéliste mentionne six autres faits surnaturels que l’on ne retrouve pas ailleurs; il rapporte ainsi sept miracles: le chiffre suffisant de la perfection divine. En outre, pour l’apôtre ce sont des «signes» plutôt que des miracles. Il s’en explique au chapitre 20 v. 30, 31: «Jésus donc fit aussi devant ses disciples beaucoup d’autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses sont écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom.»

Par cette déclaration, l’évangéliste définit à la fois le sujet et le but de son écrit: le Seigneur Jésus est le Fils de Dieu. Jean lui donne vingt-neuf fois ce titre de «Fils», dont dix fois «Fils de Dieu». Dans un langage d’une simplicité presque enfantine — son vocabulaire se limite à quelque sept cents mots — il nous communique dans son évangile la vérité extraordinaire que la Parole, le Fils éternel de Dieu, est devenue chair. C’est pourquoi Jean ne donne pas la généalogie du Seigneur Jésus, ni ne parle de sa naissance et de son enfance, mais, dès le premier verset, il fait remonter le lecteur dans l’éternité passée: «Au commencement était la Parole.» La préexistence éternelle du Fils de Dieu est encore indiquée dans les chapitres 8:58 et 17:5, 24.

L’homme Christ Jésus est en même temps le Dieu éternel, celui qui peut dire de lui, comme l’Éternel («Jahve» ou «Jéhovah») dans l’Ancien Testament: «Je suis celui qui suis» (Ex. 3:14). Lorsque les soldats se saisissent du Seigneur, ils reculent et tombent par terre en l’entendant déclarer: «C’est moi» (Jean 18:5). Christ est le seul à pouvoir dire: «Moi, je suis le pain de vie… la lumière du monde… la porte des brebis… le bon berger… la résurrection et la vie… le chemin, et la vérité, et la vie» (Jean 6:35; 8:12; 10:7, 11; 11:25; 14:6).

Jean répète à plusieurs reprises que le Seigneur Jésus a laissé volontairement sa vie (Jean 10:17; 18:11; 19:30). Par conséquent, la scène de la prière dans le jardin de Gethsémané n’est pas décrite dans cet évangile. Le Fils de Dieu avait le pouvoir de laisser sa vie et le pouvoir de la reprendre.

(Extrait de «Vue d’ensemble de la Bible» de A. Remmers)

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